Les moments parfaits

|Blogue du Président

Il n’y a pas si longtemps encore, j’avais l’habitude d’immortaliser, via un selfie souvent mal cadré, ce que je qualifiais de « moments parfaits ». Il s’agissait d’instants magiques où, entouré des gens que j’aime, rien ni personne ne pouvait m’enlever le bonheur que je ressentais alors. Jusqu’à tout dernièrement, je croyais ne jamais revivre ce genre de moment.

J’avais tort : des moments parfaits, j’en ai vu plein en résidence. J’ai vu les étoiles dans les yeux des résidents lorsqu’ils me confiaient à quel point ils étaient heureux. 2024, je te remercie d’avoir remis un peu de magie dans ma vie !

 

 

Les 12 derniers mois ont réaffirmé la fierté que je ressens d’œuvrer au sein d’une entreprise dont la vocation est d’alimenter le bonheur. Ce que j’ai observé en résidence, cette année, m’a émerveillé autant qu’au tout premier jour où j’y ai mis les pieds, il y a de cela un peu plus de 2 ans. Je demeure admiratif devant les équipes qui parviennent quotidiennement à maintenir le cap avec autant de rigueur et de résilience pour susciter, jour après jour, des sourires aussi authentiques. Pour moi, donc, continuer de faire croître Le Groupe Maurice, c’est travailler pour multiplier les moments magiques… les moments parfaits. Y a-t-il plus belle vocation que celle-là, dites-moi ? Nous sommes des créateurs de magie ! Il faut reconnaître la chance que nous avons !

Mais je sais très bien que le bonheur est parfois fragile et qu’il n’arrive pas seul : il y a des artisans derrière chaque moment heureux qui travaillent d’arrache-pied pour les créer. Le secret est donc là, selon moi : le pouvoir de la synergie d’équipe, tant au siège social qu’en résidence. Car personne ne peut aspirer monter une montagne, seul. Je le sais en toute connaissance de cause, et plus particulièrement cette année où, en plus du Kilimandjaro, j’ai eu à gravir ma propre montagne intérieure, une montagne tout aussi redoutable que celle de la Tanzanie. Il m’est arrivé plusieurs fois de « manquer d’oxygène », phénomène courant lorsqu’on entame une grande ascension.

Gravir une montagne, qu’elle soit personnelle ou professionnelle, c’est un pas à la fois qu’on le fait. C’est avec le bon équipement, mais surtout, les bonnes personnes, soient celles qui sauront prendre le relai lorsque nécessaire. Parce qu’il y aura des vents de face, des passages étroits… des situations où le doute et l’incertitude nous assailliront. C’est alors qu’il faudra s’arrêter, évaluer la situation avant de poursuivre son chemin… revenir au camp de base pour reprendre des forces. Ce camp de base, pour moi, ce sont les résidences, des lieux humains empreints de douceur, de joie de vivre… de réconfort.

Tous les jours, donc, je m’efforce de faire des choix qui me rendent heureux. C’est pourquoi j’ai tenté le plus souvent possible d’aller me nourrir du bonheur des résidents et employés sur le terrain. Ça m’apaise, m’inspire, me donne la force de continuer mon chemin et de semer ce bonheur à mon tour. Si j’ai décidé de m’impliquer, notamment en mettant sur pied le Fonds Amélie Champagne au profit de l’association québécoise de la maladie de Lyme, et pour la prévention de la détresse psychologique, c’est sans aucun doute grâce à mes « camps de base ». Une boucle est alors bouclée : on construit des résidences qui rendent des personnes heureuses, et en nous transmettant cette émotion en retour, elles nous inspirent à faire de même par la suite. On s’entraide, on s’élève ensemble, et c’est porteur d’espoir pour l’avenir.

Cet avenir, je l’entrevois avec beaucoup d’enthousiasme. On a revisité nos valeurs corporatives cette année et on va continuer à les faire vivre concrètement à travers l’organisation en 2025. Parmi tous ces principes qui témoignent de notre volonté à agir avec humanité et conviction, la valeur qui me tient le plus à cœur, c’est la bienveillance. C’est elle qui émane dans chacune des résidences et grâce à laquelle, selon moi, les gens sont si bien. Si la bienveillance est présente, tout le reste s’installera naturellement.

Mon souhait serait que cette valeur devienne, pour nous tous, une seconde nature, une assise solide qui répand ses bienfaits dans chaque situation et interaction, sans exception. Et je suis confiant : ce qui nous caractérise, au Groupe Maurice, c’est que le savoir-être prime sur le savoir-faire. Être intègre, généreux ou respectueux a toujours été plus important à mes yeux qu’une feuille de route professionnelle exemplaire. Est-ce que 2025 pourrait donc être l’année de la bienveillance ? C’est ce que je nous souhaite.

À l’aube des célébrations pour accueillir la nouvelle année, je vous invite à honorer le trajet parcouru sur votre propre montagne. Je vous encourage à poursuivre votre élan vers votre sommet, un pas à la fois, en prenant soin de déposer le pied consciemment sur chaque surface. À reconnaître vos limites et à les respecter. À vous appuyer sur vos équipes, le temps de retrouver votre oxygène.

En 2025, je vous souhaite de multiples petits moments de bonheur, magiques… et plus que parfaits. Je vous souhaite des selfies à profusion.