Luc Maurice

Cher lecteur,

Nous sommes tous pris dans la frénésie de la vie. Mais c’est en nous arrêtant et en observant que nous devenons conscients, que nous créons des liens avec les autres, que nous nous ouvrons à notre environnement.

C’est ce qui m’est arrivé il y a plus de 30 ans, lors d’un jogging matinal qui m’a conduit devant une maison de retraite. J’ai alors compris quel sort était réservé à mes grands-parents et à mes parents — et qui m’attendait aussi — si rien de plus adéquat n’était créé. Cette maison ne répondait tout simplement pas aux besoins, aux désirs, aux aspirations, bref, à la réalité de la majorité des aînés actifs et autonomes que je connaissais. Je me suis senti interpellé : j’allais construire des milieux de vie aux antipodes du concept existant. J’allais créer des résidences où on allait jouir de la vie comme jamais.

Les prémices de l’aventure

Le Groupe Maurice est un concepteur, constructeur et gestionnaire de résidences pour retraités depuis 1998. Bien que notre vocation soit d’offrir des milieux de vie répondant aux besoins et aspirations des aînés d’aujourd’hui et de demain, l’entreprise est désormais beaucoup plus que cela. Nous avons en effet embrassé la cause des aînés avec tant de ferveur que nous sommes devenus porte-étendard du mieux-vieillir en société. Nos efforts à dénoncer l’âgisme nous ont même amené à créer une Fondation.

Aujourd’hui, je suis heureux de voir des personnes revivre après avoir emménagé dans l’une de nos résidences, sourire devant nos initiatives, être fiers de notre militantisme. Il est rare, et tellement précieux, de sentir autant de bonheur et de joie en un seul et même endroit. C’est alors que je suis heureux. Que je peux me dire : mission accomplie, Luc.

Heureusement, ou étrangement, je n’ai jamais fait les choses comme tout le monde. Mon parcours en est la preuve. Après avoir effectué mes études au collège militaire de Saint-Jean et obtenu un baccalauréat en administration, je me suis enrôlé dans les Forces armées canadiennes. Qui aurait cru ? Mon père en était tellement fier. Cette expérience fut très formatrice pour moi, mais, rapidement, je me suis lassé de suivre des règlements contraignants. Le futur entrepreneur que j’étais semblait ruer dans les brancards… Je voulais bâtir quelque chose. Je voulais être utile. Mais quoi, et comment ?

En 1978, j’ai débuté une formation de pilote en Saskatchewan durant laquelle mon désir d’aider autrui s’est révélé. Délocalisé à Edmonton, j’ai dirigé une équipe pour la première fois, en occupant le poste de pilote en chef d’une escadrille au sein des Forces armées canadiennes. Mais j’avais 29 ans, la vie devant moi et des idées plein la tête. Je rêvais de créer quelque chose de mes propres mains.

J’entamai alors un programme de MBA à l’Université de l’Alberta.

Un chemin qui n’était pas tracé d’avance

Heureusement, ou étrangement, je n’ai jamais fait les choses comme tout le monde. Mon parcours en est la preuve. Après avoir effectué mes études au collège militaire de Saint-Jean et obtenu un baccalauréat en administration, je me suis enrôlé dans les Forces armées canadiennes. Qui aurait cru ? Mon père en était tellement fier. Cette expérience fut très formatrice pour moi, mais, rapidement, je me suis lassé de suivre des règlements contraignants. Le futur entrepreneur que j’étais semblait ruer dans les brancards… Je voulais bâtir quelque chose. Je voulais être utile. Mais quoi, et comment ?

En 1978, j’ai débuté une formation de pilote en Saskatchewan durant laquelle mon désir d’aider autrui s’est révélé. Délocalisé à Edmonton, j’ai dirigé une équipe pour la première fois, en occupant le poste de pilote en chef d’une escadrille au sein des Forces armées canadiennes. Mais j’avais 29 ans, la vie devant moi et des idées plein la tête. Je rêvais de créer quelque chose de mes propres mains.

J’entamai alors un programme de MBA à l’Université de l’Alberta.

À ce moment, une surprise m’attendait : je me suis fait appeler par la Gouverneure générale du Canada, madame Jeanne Sauvé, qui souhaitait m’engager en tant qu’aide de camp. Je ne pouvais refuser cette opportunité qui s’est avérée extraordinaire. C’est, en effet, ce qui m’a permis de rencontrer de nombreuses personnalités influentes du milieu des affaires, ce qui a alimenté ma curiosité pour le domaine de l’entrepreneuriat et nourri mon désir de donner vie à mes idées.

Pendant deux ans, je deviens le principal responsable de la Conférence d’études canadiennes du Gouverneur général, et ensuite, directeur général aux affaires corporatives à CANAC International jusqu’en 1997.

Mais je ne pouvais me résoudre à laisser de côté ma vision, mon projet de résidences pour retraités dont le manque était criant tant le besoin était grand. Le Groupe Maurice fut donc créé l’année suivante. Offrir la liberté, l’autonomie, la sécurité et la socialisation aux résidents fut mon principal objectif de départ.

Aujourd’hui, mon désir est de vous offrir une multitude de possibilités d’enrichissement et d’épanouissement personnel, une qualité de vie épicurienne, bref, de vous permettre de rêver, de créer… de vivre les plus belles, les plus folles, les plus passionnantes années de votre grande vie. Et de tout cela, je veux en être témoin… le plus longtemps possible !

Président exécutif et fondateur

Durant l’hiver 1984, j’aperçus la fameuse résidence pour aînés, celle qui a orienté mon parcours et changé mon destin à jamais. Le triste constat de la qualité médiocre des milieux de vie pour aînés de l’époque a inspiré ma thèse universitaire sur « l’optimisation du design pour résidences de retraités ». C’était maintenant clair : je voulais trouver des solutions pour améliorer la qualité de vie des personnes plus âgées.

Gestion Dali Management fut donc fondée en 1987. Cette entreprise de consultation concevant et évaluant l’aménagement de résidences pour retraités n’a cependant pas survécu. Néanmoins, c’est elle qui m’a permis d’acquérir de l’expérience et surtout, des connaissances en réalisant des études de marché dans 38 villes à travers le pays.